titre CIBDI

En vacances dans les Charentes, j’en profite pour visiter (à nouveau!) la cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême. Vous l’aurez compris, je suis un peu accro à la BD!
Etablissement public de coopération culturelle, le CIBDI réunit dans 3 bâtiments en bordure de Charente, 1 musée de la BD, une bibliothèque patrimoniale, une bibliothèque publique spécialisée, un centre de documentation, une résidence internationale d’artiste, une librairie de référence, un cinéma (2 salles art et essai et recherche), un centre de soutien technique multimédia et un restaurant panoramique.
L’endroit est non seulement passionnant, mais également magnifique. Les 2 bâtiments principaux se font face, reliés par une passerelle qui traverse le fleuve Charente et sur laquelle trône une sculpture de Corto Maltese (ça commence plutôt bien!).

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C’est en 1990 que s’installe le CNBDI (centre national de la BD et de l’image, ancien nom du CIBDI) dans un bâtiment imaginé par Roland Castro sur les ruines d’une ancienne abbaye et qui mélange une architecture moderne et ancienne. A cette époque, le lieu rassemble le musée, la médiathèque et le labo d’imagerie numérique.

vaisseau Moebius, ancienne abbaye

vaisseau Moebius, ancienne abbaye

En 2009, le musée en total refonte, intègre un nouveau corps de bâtiments, d’anciens chais. Les locaux vastes, accueillent également des expositions thématiques et la librairie spécialisée. Le musée présentent environ 7000 planches originales, des objets publicitaires, des jouets… Le parcours est ponctué d’espaces de lecture.

Le musée et la librairie

Le musée et la librairie

En 2002 est créée la maison des auteurs dans une ancienne bâtisse en forme « d’arche de Noé », surplombant la Charente. C’est un lieu d’échange et de rencontre, destiné à accueillir des artistes en résidence pour leur permettre de réaliser un projet professionnel dans les meilleures conditions. Les auteurs locaux bénéficient aussi de ses nombreux services.

la maison des auteurs

la maison des auteurs

Ma visite, cette fois ci, s’est particulièrement orientée sur la bibliothèque, située au 1er étage du bâtiment d’origine (dans l’ancienne abbaye) et rebaptisé « vaisseau Moebius ».

Créée en 1990, elle présente un fond unique en Europe de la production française de bandes dessinées depuis 1984, ainsi qu’une représentation large de la production internationale. Elle dispose également de collections en rapport avec la BD : dessins d’humour, caricature, cinéma d’animation et jeu vidéo.

La bibliothèque du CIBDI a 3 missions principales :
– conservation des fonds à but patrimonial. Pour cela elle a signé en 1984 un partenariat avec la BNF, afin de disposer du 2ème exemplaire de dépôt légal éditeur de BD. La totalité du fonds est consultable en ligne.
-centre de référence en documentation sur la BD. Une personne est chargée à plein temps de dépouiller les articles en rapport avec la BD et d’effectuer une veille numérique.
– lecture publique en complément des oeuvres présentées au musée, avec évidement des animations, expositions et bibliographies liés aux thèmes du moment.

secteur adulte

secteur adulte

7 personnes sont affectées à la bibliothèque avec des horaires d’ouverture très large : du mardi au vendredi de 10h à 19h, le samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 19h.
L’espace est grand et très clair avec de nombreuse assise. Il est agencé en 3 secteurs, adultes, enfants et tout petit.
Chaque espace dispose d’un coin presse assez conséquent (je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir autant de parution en presse BD!)
Par contre le mobilier est ancien et mal adapté au nombre d’ouvrages, les étagères dans le secteur adulte ploient sous le poids des BD…

secteur enfant

secteur enfant

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Une visite très intéressante, la bibliothèque vaut à elle seule le détour, mais la journée est vite remplie si l’on veut faire les expos, le musée et même un ciné car la programmation est alléchante… Enfin, pour ne pas vous ruiner, évitez la librairie, c’est une folie!!!

Vous trouverez toutes les infos sur le site : http://www.citebd.org. Et via ce site vous pouvez accéder au blog « neuvièmeart » revue numérique de référence dédiée à la BD.
Petit +, pas très loin du CIBDI, j’ai pu voir le chantier de construction de la nouvelle médiathèque d’Angoulême, qui semble être un projet pharaonique ( l’ABF a prévu de le visiter en même temps que la médiathèque de Limoge), pour vous donner une idée :http://www.lalpha.org/lalpha-la-future-mediatheque-du-grandangouleme

Monique

Hibouthèque

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Hibouthèque est un logiciel de gestion de bibliothèque en ligne.

A la base il a été créé pour la gestion des BCD mais il peut également être une excellente alternative pour les petites bibliothèques associatives qui n’ont pas les moyens de s’offrir un logiciel cher et lourd à installer. De plus, je trouve que les tarifs d’abonnement à l’année sont plus que raisonnables.

Je vous laisse découvrir leur site => Hibouthèque

Et leur plaquette explicative (très claire) au format PDF => Plaquette Hibouthèque

Un extrait de la plaquette avec deux infos qui me paraissent importantes

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Mathilde

BD de reportage ou reportage en BD ?

la revue dessinée

 

J’ai découvert il y a quelques mois une nouvelle revue d’informations « La Revue Dessinée ». Lors du festival « Etonnants Voyageurs » j’ai rencontré le co-fondateur et quelques auteurs de cette revue et visité l’expo qui lui était consacrée. Je vais donc tenter de vous faire partager mon enthousiasme…

Qu’est-ce que « la Revue Dessinée » ? « Un laboratoire » dixit Franck Bourgeron son rédacteur en chef et co-fondateur. Pour résumer, c’est une revue d’actualité qui utilise la bande dessinée comme vecteur de l’information. Le but est de faire travailler ensemble des auteurs de BD et des journalistes. Grâce aux dessins, certains sujets très sérieux peuvent être traités de façon didactique et ils sont souvent beaucoup plus compréhensibles que dans les journaux d’informations classiques.
Pour vous donner des exemples, dans le dernier numéro qui vient de sortir (N°4), on trouve des dossiers sur la Poste et ses mutations chocs, la percée d’Aube Dorée en Grèce, ou le fichage via Big Brother. A cela viennent s’ajouter des chroniques souvent drôles sur des sujets divers.
C’est aussi l’occasion pour de jeunes dessinateurs de se faire connaître aux côtés d’auteurs plus confirmés comme Davodeau, Lepage, Hippolyte, Stassen…

Parlons de la forme maintenant, cette revue se présente comme un livre broché, souple de 220 à 230p. On ne la trouve qu’en librairie ou par abonnement au prix de 15€. C’est un trimestriel qui en est déjà à son 4ème numéro et qui a reçu le prix « Coup de Coeur » de la presse mag 2014. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site http://www.larevuedessinee.fr. Le site propose également un prolongement aux articles, une lecture en ligne de certains reportages et pleins de chroniques (à voir en ce moment le dessin quotidien du « tacle au tacle » sur la coupe du monde de foot !!!).

C’est donc pour moi un support qui a parfaitement sa place dans une bibliothèque mais qui pose la question du rangement, BD ou revue? J’aurais tendance à préférer le secteur de la presse d’actualité où, il me semble, la revue sortira plus facilement car elle peut conquérir un public large, même si l’on est à priori allergique (comme Mr Finkielkraut!) à la bande dessinée.
J’espère vous avoir convaincus…

Monique

MUSIQUE

hello coucou,

pour tous ceux qui croient ne « rien connaitre en musique »

pour tous les mélomanes amoureux de «  »grande musique » »

pour les pros, qui ne sont pas trop à l’aise avec le classique, mais ont envies d’évoluer pour répondre à la demande des publics

je ne saurai trop vous conseiller de venir nous rejoindre samedi aprem…..

voici un copier coller de l’article paru sur le site internet de Ormedo:

Samedi 21 : enfin des CD à Ormédo !

angeLe 21, pour fêter la musique nous inaugurerons la discothèque d’Ormédo (13h30). Elle débute avec 300 CD de musique « classique » amoureusement sélectionnés par Guy Chazelle, professeur de l’école municipale de musique.

Il a choisi ces CD parmi les 1500 généreusement offerts à la bibliothèque par Mme Bouvier, la femme du mélonane nantais Yves Bouvier. Celui-ci avait assemblé tout au long de sa vie une superbe collection  couvrant 1000 ans de musique savante.

Baroque italien, Renaissance, Romantique, musique contemporaine… tous les courants sont représentés. Vous pourrez écoutez les CD sur place (Ormédo est désormais pourvu d’une platine d’écoute) ou bien les emprunter pour les déguster tranquillement à la maison !

De 14h à 15h30, Guy présentera sa sélection: une conférence animée par de nombreuses écoutes.

Dans les mois qui viennent, cette discothèque s’ouvrira aux autres genres.

Informations : 02 51 78 98 60

Une bibliothèque dans chaque ville

Étiquettes

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fargo library

Après les livres dans les films, les bibliothèques dans les films, ou séries, pourraient être une autre thématique. Cet extrait de la série Fargo m’y a en tout cas fait penser. L’épisode commence avec ces deux malfrats qui entament la conversation à propos d’un meurtre, en parlant de bibliothèques et de leur absence dans certaines villes pour cause de restrictions budgétaires… Je vous conseille l’excellent film du même titre des frères Coen (datant de 1996), la série télévisée en 10 épisodes vaut autant le détour, avec une bonne dose d’humour noir et de situations qui sortent de l’ordinaire. Pour l’histoire, la rencontre dans un hôpital entre un malchanceux (Martin Freeman) et un tueur (Billy Bob Thornton) va entraîner une série d’évènements qui vont troubler la petite ville de Bemidji.

Ici et ailleurs

Salaam, la communauté abé-effique,

En vadrouille dernièrement au Maroc, j’ai eu l’occasion de farfouiller à mon aise dans la médiathèque de Casablanca, et j’avais envie de partager quelques photos et impressions de cette expérience.

Située dans le complexe de la mosquée Hassan II, la troisième plus grande au monde derrière La Mecque et Médine, la médiathèque est d’un luxe qui laisse songeur : au rez-de-chaussée, la petite enfance, au 1er étage, la jeunesse, au 2d, les adultes; un vestiaire, une salle de conférence, un auditorium, une salle d’expo, une salle de formation, une autre pour l’animation, un espace musique, de l’espace en veux-tu en voilà, des postes informatiques à qui mieux mieux, des fauteuils design, l’ensemble est impressionnant et vaut son pesant de cornes de gazelles. Décidément, le troisième lieu est partout!

Ce qui était un peu étrange, c’est que dans cette profusion, il y avait un absent de taille : le public. Il y avait bien quelques lecteurs et travailleurs perdus dans ces locaux, mais la sensation fantomatique était tenace. Je ne sais pas si ce lieu tient de façade vernie et protocolaire pour lustrer le blason de la culture, ou s’il est plus fréquenté à d’autres moments, mystère.

Ouriel

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Les livres sont partout

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livres sont partout

Les livres, les livres, les livres… on les lit, on les relit, on les aime, parfois ils nous tombent des mains, on les catalogue, on les équipe (pour retrouver toutes les étapes du circuit du document, vite vite, direction le cours ABF^^), on les range, on les conseille, on les sélectionne pour une liste bibliographique… et parfois on en croise dans des films ou des séries tv. C’est l’idée du blog « Books are everywhere« , où le principe est simple : montrer les livres lus ou feuilletés dans des épisodes de séries, ou des films. Grâce aux tags, on peut ainsi découvrir quels sont les ouvrages les plus souvent utilisés (Moby Dick d’Herman Melville par exemple), cela peut aussi donner des idées de lecture, ou des idées de visionnage. Pour info, tout le monde peut soumettre ses rencontres de livres au cinéma ou à la télévision (en cliquant sur l’onglet « Submit your books everywhere »). Et sinon vous avez reconnu le film illustré dans cet article ?

Hari & Deepti

Parce que le papier ne sert pas qu’à imprimer des livres… Mais aussi à faire de bien belles œuvres d’art…

Voici donc, pour inaugurer cette nouvelle catégorie « Art du papier », un aperçu du merveilleux travail de  Hari & Deepti. C’est profond, dans tous les sens du terme, et ça fait rêver (cliquez sur les images pour les voir en grand).

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Mathilde, qui rêve en profondeur

Un beau débat à avoir

Salut la promo,

Je sors d’une belle discussion au sein du comité de pilotage du réseau de Nozay.

Les budgets étant en baisse, il nous faut faire des choix. L’achat des mangas nous a offert un beau débat.

Est-il préférable de faire des choix restreints au niveau des titres à acheter et aller jusqu’au bout de la série ou doit-on proposer plus diversité de titres mais faire le choix de n’acheter que les 8 ou 10 premiers volumes de ces séries?

D’un côté, on propose l’intégral de la série et on contente les usagers qui souhaitent lire la totalité mais du coup, on ne peut acheter que quelques séries et on se ferme à beaucoup de genre différents.

Ou bien on fait le choix de ne prendre que 8 ou 10 volumes par séries, on fait découvrir un plus large choix de genre mais on se désolidarise de la politique que l’on tient pour les BD (XIII, Largo winch, etc…) que nous suivons depuis le début.Image

24 heures après le début du débat, j’ai toujours pas de certitudes.

Apportez moi vos points de vues sur la question. Comment faites vous dans vos bibliothèques?

Fabrice.